Oui à un certificat vert numérique mais il faut surtout accélérer la vaccination

La plupart des députés ont soutenu l’idée d’un certificat vert numérique mais ont averti que tous les efforts en faveur de la relance seraient vains sans accélération de la vaccination.

Lors d’un débat en plénière avec le vice-président de la Commission, Maroš Šefčovič, et la présidence portugaise du Conseil, sur le sommet européen des 25-26 mars, les députés ont souligné la nécessité de garantir un nombre suffisant de vaccins dans toute l’UE via une approche coordonnée et unifiée. Certains ont souligné que la crédibilité de l’UE était en jeu compte tenu de la mauvaise gestion des contrats de vaccins et de la lenteur dans la livraison des doses.

Plusieurs intervenants ont évoqué les retards de livraison des vaccins AstraZeneca et la découverte, ce jour, dans une usine italienne, de près de 30 millions de doses. De nombreux députés ont appelé à une action en justice contre l’entreprise. D’autres ont averti des risques de mesures de rétorsion qui aboutiraient à des retards supplémentaires si une interdiction des exportations était mise en place. D’autres enfin ont rappelé que de nombreux pays plus pauvres n’avaient toujours pas reçu une seule dose et qu’une telle mesure les pénaliserait.

Le certificat vert numérique proposé par la Commission européenne permettrait de garantir la liberté de circulation au sein de l’UE et la tant espérée relance des secteurs du tourisme et des voyages, ont déclaré une majorité de députés s’exprimant en plénière. Certains ont toutefois exprimé leur inquiétude quant aux éventuelles discriminations à l’encontre des personnes non-vaccinées et souligné la nécessité de garantir les normes les plus élevées en matière de protection des données.