Journée des travailleurs : pour une Europe qui défend des droits du travail fermes et des conditions de travail équitables

Crédits : Représentation en France, Commission européenne

Le 1er mai, l’Union européenne célébrera la Journée internationale des travailleurs. La Commission s’est engagée à faire progresser les droits du travail et à promouvoir les meilleures conditions de travail possibles pour les travailleurs de l’UE et au-delà, conformément au socle européen des droits sociaux.

L’UE a adopté un certain nombre de mesures concrètes pour renforcer les droits des travailleurs sur de nombreux fronts. La proposition de la Commission visant à instaurer des salaires minimaux adéquats fait actuellement l’objet de négociations avec le Parlement européen et les États membres.

L’UE soutient également la participation des femmes au marché du travail grâce à des règles de transparence salariale qui peuvent réduire l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes.

Des progrès quant à la disparition du plafond de verre ont également été effectués: dix ans après la proposition de la Commission, le Parlement européen et le Conseil négocient actuellement la proposition de règles de l’UE exigeant que les femmes occupent au moins 40 % des postes d’administrateur non exécutif dans une entreprise.

Au cours de l’Année européenne de la jeunesse, la Commission continue d’accorder une attention particulière aux jeunes générations et aux défis auxquels elles sont confrontées, par exemple par l’intermédiaire de la garantie pour la jeunesse et de la nouvelle initiative ALMA qui aidera les jeunes sans emploi et ne suivant pas d’études ou de formation à accéder au marché du travail.

En outre, de nombreux jeunes travaillent par l’intermédiaire de plateformes numériques de travail, à propos desquelles la Commission a récemment proposé une législation pour en améliorer les conditions de travail.

La Commission a récemment présenté une communication sur le travail décent dans le monde, dans laquelle elle réaffirme l’engagement de l’UE à jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’un travail décent donnant la priorité aux travailleurs et veillant au respect de leurs droits et de leur dignité.

Tous les plans pour la reprise et la résilience approuvés jusqu’à présent et dont la mise en œuvre est en cours contribuent à la réalisation des objectifs sociaux. Ils consacrent, par exemple, 20,4 % des dépenses sociales à l’emploi et des compétences.

De plus, le Fonds social européen plus (FSE+) mettra à disposition près de 99,3 milliards d’euros pour la période 2021-2027 afin d’investir dans les personnes, les emplois et les compétences.

À la suite de l’activation de la directive sur la protection temporaire, la Commission a aidé les États membres à faire en sorte que les personnes fuyant la guerre russe en Ukraine puissent bénéficier de leur droit à l’éducation, aux soins de santé, à l’hébergement et à l’emploi.

Pour soutenir les États membres à cet égard, la Commission a versé plus de 3,5 milliards d’euros d’avances au titre de REACT-EU.